Du ski sans montagne de déchets !

Bientôt le printemps mais certains iront encore dévaler les pentes enneigées de nos montagnes en chantant à tue tête « Quand te reverrais-je pays merveilleeeeeeeeeeeux !!! » et manger une bonne fondu au fil dentaire.
Et dans tout ça , pas question de laisser tomber les bons réflexes green ecolo bio de tous les jours.
Ce n’est parce que on est en vacances que l’on va se mettre a consommer du plastique à tout va. Rien ne le justifie. Et après un tel discours, on me répond en chœur : Ah oui ? Et tu comptes faire comment ? ».

 

alexandra-luniel-698041-unsplash

Alors, mettons nous d’accord, suivre à la lettre les petits gestes de votre quotidien pour réduire vos déchets devient un peu plus difficile hors contexte. Mais que vous soyez à l’hôtel ou dans une location , il est tout de même possible de limiter un peu la casse.

La secret qui prime par dessus tout est… L’anticipation !
Anticiper te sauvera la vie partout , tout le temps. Oui même devant un lion affamé, non je ne l’ai jamais vécu.

► Anticiper un peu sur les courses. Si vous voyagez en voiture, il peut être plutôt facile de glisser quelques sacs à vrac avec du riz, des lentilles, des pâtes etc… Quelques matières sèches en moins à acheter dans la supérette de la station c’est déjà quelques emballages de moins.
► Anticiper en faisant le menu de la semaine : et pour ça rien de mieux que les plats les plus simples.
C’est une semaine de vacances, pas question de passer 3 heures en cuisine à faire des falafels. Les salades, soupes, sandwichs  et autres pâtes au beurre et au fromage, (parce que le fromage dans les Alpes, c’est pas ce qui manque) feront l’affaire. Vous êtes là profiter de moments ensemble.
► Anticiper quelques goûters avec de bons cookies ou biscuits maison.
► Anticiper les contenants : les tuptup peuvent servir à ranger les chaussettes propres à l’allée et une fois sur place ils seront bien utiles à la boucherie ou la fromagerie.

Si vous voyagez en avion ou en train :
J’ai toujours avec moi un lot de sacs tissus. En partant de chez moi certains sont remplis de ma tisane pour le matin et la journée, de riz et de lentilles pour 3 ou 4 jours.
Et sur place ils me servent pour y mettre mon sandwich et pour mes achats de fruits ou de  légumes sur place.

Sur place :
Grâce à l’appli Conso vrac, il est facile de repérer les magasins spécialisés dans le vrac ou du moins les magasins bios type Biocoop, Chlorophylle, Satoriz ou Eau Vive.
De quoi faire quelques courses comme les céréales pour les bambins, les fruits et les légumes pour la semaine.
Si vous êtes en transports et que la station ne vous propose que des supérettes de grande distribution, il se peut qu’il y est un peu de bio (attention souvent emballé… le comble). Alors là le choix vous revient : manger bio mais sous emballage plastique, manger moins bio mais sans plastique.
Perso, pour ma semaine en février, j’ai un peu fait l’impasse sur le bio, c’est pas une carotte non bio dans mon sac tissus qui va me tuer. Mais j’avais eu l’occasion de faire un max de course en magasin bio dans la vallée.
Le plastique je ne peux plus, ça me fait le même effet que de regarder les Anges de la télé, je ne peux pas, c’est viscérale.
Et pourquoi ne pas continuer le plasticattack lancer par quelques assos. Si vous n’avez pas le choix d’un achat sous emballage, déballez et laissez le au magasin. Qu’il se débrouille avec tous ces emballage que vous n’avez pas demandé. Ce qu’on achète c’est le produit pas le packaging autour. En quoi le petit ourson joufflu me donnera plus de satisfaction à manger mon gâteau au chocolat ?

► Les actions peuvent aussi se faire chaque jour au bar, au restau, partout tout le temps.
On refuse les pailles, les serviettes en papier et les sucres emballés.
On refuse les sacs d’emballages et les tickets de caisse.
Pas besoin des flyers des différents magasins ou lieux à visiter. Les stations sont toutes pourvues d’office de tourisme avec des gens charmants près à vous donner toutes les infos et vous pourriez même les écrire sur un carnet par exemple.
Pas vraiment besoin non plus des goodies made in china qui finiront au fond d’un tiroir ou oubliés dans le fond de la valise.
Fumeur, pensez au cendrier de poche distribué aux caisses des remontées mécaniques.
Et non, les papiers et mégots ne fondent pas avec la neige. Et ce sont parfois les enfants de écoles locales qui s’en vont sur les pistes en juin ramasser ces souvenirs dont la nature se passerait bien.
Autant que possible déplacez vous à pied ou grâce aux navettes gratuite de la station.


En fait si dans votre quotidien vous avez déjà adopter pas mal de réflexe anti gaspi, anti emballage, anti plastique, vous verrez que vous aurez quelques automatismes.
Je fus très surprise néanmoins que le principe et les mots zéro déchets n’étaient pas encore arrivés en haut de la montagne où je me trouvais. C’est un concept très lointain encore pour certains locaux.
Certains me disent même cette phrase que l’on pourrait écrire en lettres d’or au dessus de chaque fronton «  Ah oui je fais gaffe, je trie »… Et sont très étonnés quand je leur sert mon discours (ni alarmiste ni culpabilisant) sur la réalité du tri et le fait qu’il n’est pas la solution.

Mais n’attendons pas que les autres réagissent, donnons juste l’exemple.
Aucun commerçant ou caissière du Carouf market n’a été choqué de mes sacs tissus. La boulangère non plus quand je lui ai tendu mon sac pour le pain, elle m’a même gratifier d’un sourire complice.
Ces gestes simples relèvent tout simplement du bon sens. Ne soyez en aucun cas gênés de les appliquer quelque que soit l’endroit où vous vous trouvez.
Et si une barquette de frites s’est glissée dans vos escapade, pas la peine d’en faire toute une meule. Vous en faites déjà tellement au quotidien. On est là pour se… détendre !!!

En cadeau je vous glisse quelques photos de ce lieu magique où j’ai vécu une petite dizaine d’année et où je retourne à chaque fois avec plaisir, parce que je dois bien le dire un grand morceau de mon cœur est encore accroché quelque part sur un sapin.

 

 


Laisser un commentaire